Dans la soirée

Khaal avait connu une bonne journée, étant en période de festival, il avait pu dérober quelques bourses bien remplies, les touristes étaient du genre très naïfs… Son pouvoir de transformer son corps ou une partie de son corps en vapeur lui était très utile pour empocher ses gains. Lorsque l’heure du souper arriva, Le beau brunet dissimula son butin au fond de sa besace et se dirigea vers la seule taverne des environs, l’endroit battait son plein malgré son aspect quelque peu… délabré. Khaalan se loua une des dernières chambres restante et s’empiffra d’un repas durement gagné par les propriétaires originaux des pièces que le jeune homme dilapida durant la soirée, festoyant comme un roi. La musique et les rires foisonnaient de partout dans l’auberge, le voleur fit couler le rhum à flot, dans sa chope et dans celle de ses compatriotes de jeux, il ne fit pas que jouer au cartes cependant, il dansa avec plusieurs créature toutes plus belles les unes que les autres. Une cependant, retint plus son attention, une belle femme aux cheveux soyeux et au parfum enivrant, sa robe dévoilait une poitrine désirable et un corps svelte. Bien qu’il courtisa plusieurs femme qui en redemandaient toujours plus, la jolie étrangère revenait toujours à l’assaut, ne se laissant pas distancer par ses congénères. Pour ce qui est de Khaal, il bu à en perdre la tête et ne se lassa pas de piquer la jalousie de sa charmante compagne. Il gardait cependant sa capuche baissé gardant un certain mystère sur son visage. Il avait passé sa soirée à rire et il avait même poussé certains messieux à se battre en les provoquant ou en les montants les uns contre les autres. L’alcool ayant cependant fait son effet, il se souvint à peine avoir céder aux invitations de la belle brunette et l’avoir porté dans sa chambre, lorsque les choses devinrent plus sérieuse, il eu à peine le temps de la déshabiller quelque peu avant que ses paupières ne se ferme soudainement et qu’il sombre dans un profond sommeil.

Au matin

Le torse de khaalan se soulevait à un rythme régulier et paisible, il était plongé dans un profond sommeil, alors qu’il rêvait paisiblement, il fut subitement secoué et il entendit crier, sans pour autant comprendre ce qui se passait. Bien qu’il ait toujours envie de dormir, il leva péniblement les paupières, voyant la belle jeune femme avec qui il avait fini la soirée hier, il sourit. Ce sourire s’estompa par contre très rapidement lorsque son esprit sortit enfin des brumes et qu’il comprit le sens de ses mots. Il s’assit donc en sursaut et examina son poignet droit, il était bel et bien enchaîner avec une parfaite inconnue, au moins elle était jolie, mais tout de même, il tenait à garder sa liberté! Il répondit enfin à la question de panique qu’il lui avait été posé

-‘’Honnêtement je n’en sais rien, je ne me souviens pas de grand-chose’’

Il se gratta la tête de sa main libre et regarda si toute ses affaires était toujours dans la chambre, sa besace était posé au même endroit que hier et trônait sur le guéridon ses ceintures et ses armes, il était toujours vêtu de sa tunique. Il ne semblait pas y avoir eu de vol. Il soupira.

‘’Alors que devons nous faire? Aller voir un forgerons?’’

Lakshmi s'était encore plus énervée lorsque l'homme à qui elle était enchaînée dit qu'il n'en savais rien et qu'il ne se souvenait pas de grand choses parce que ça, elle le savait. C'était pareil pour elle. Tout était brumeux dans son esprit et ça l'énervait plus que tout. La belle fit le même raisonnement que l'homme dans sa tête. C'était beaucoup mieux d'être enchaînée à un bel homme plutôt qu'à un de ces saoulons avec qui elle avait passé, dans la soirée, de courts moments. Alors qu'il lui proposa d'aller voir un forgeron, elle hocha la tête et se leva sans ménager son nouveau compagnon, le forçant à se lever en même temps. Elle tenta de rattacher son corset par l'arrière mais n'y arriva pas. Elle gronda, énervée par tout. Par le fait qu'elle était attachée à un inconnu, qu'elle ne pouvait rien faire. En soupirant, elle tenta de sa calmer une nouvelle fois et demanda à l'homme d'une voix posée:

Pouvez-vous... Pouvez-vous m'aider à rattacher mon corset, s'il vous plait ? Après m'être peignée les cheveux, nous pourrons aller voir le forgeron.

En même temps qu'elle lui parlait, elle le traînait dans le coin de la chambre où se trouvait son propre sac et en sortir une brosse à cheveux. Elle s'affaira à coiffer ses cheveux sans se soucier de l'homme qui la regardait. Elle lâcha un gros soupir et baissa sa brosse à cheveux, le regardant par le miroir.

Désolée, j'ai oublié toutes les convenances ce matin... Alors je recommence. Elle ria doucement. Bon matin, je m'appelle Lakshmi et vous... ?

Elle le regarda et lui souria doucement par le miroir, se remettant à coiffer ses cheveux jusqu'à ce qu'ils soient totalement lisses et sans aucun noeud. Elle rangea la brosse dans son sac et considéra ses gants noirs un long moment, prise dans un dilemme. Elle ne sortait jamais sans ses gants mais avec les menottes à son poignet, elle ne pouvait pas les mettre. Elle soupira et les rangea aussi dans son sac avant de se retourner vers l'homme.

Le beau jeune homme s’étira, commençant à peine à se réveiller, il aimait bien prendre son temps le matin et lorsqu’il était aussi bien accompagné, il n’avait pas la tête seulement qu’à déjeuner. Il tenta en vain de se souvenir des évènements de la nuit dernière, mais sont esprit était toujours prit dans un épais brouillard, il haussa les épaules, ce n’était pas la première nuit dont il n’avait plus de souvenir, seulement, le réveil lui fut quelque peu différent! La belle inconnue semblait pour sa part plutôt choquer de la situation. Elle semblait exaspérée et força Khaal à ce lever sans ménagement. Il quitta le confort des couvertures chaudes pour la suivre, n’ayant pas beaucoup d’autres options. Les bracelets de métal qui retenait leur poignet étaient reliée par une chaine d’environ 45 centimètres, ils avaient aux moins une certaines mobilité, il faut voir les choses avec positivisme non?... Une fois devant la glace, sa compagne pesta vu son incapacité à pouvoir serrer convenablement son corset, elle demanda donc de l’aide à l’ondalien et elle brossa tant bien que mal ses longs cheveux de sa mains libre. Khaalan prit son temps pour refermer la robe de la jeune femme laissa ses doigts parcourir son dos et son regard caresser sa poitrine. Ayant presque fini d’avoir soigneusement remis de l’ordre dans sa douce chevelure, elle se présenta sur un ton qui semblait calme et posé.

-‘’Bon matin à vous charmante créature, Je suis Khaalan Dezio, a votre service belle demoiselle!’’

Il lui fit un semblant de révérence et ne quitta pas son regard dans le miroir. Elle finit son ouvrage puis en rangeant sa brosse elle considéra longuement ses longs gants de soie, le brunet remarqua la déception passé dans le regard de la jolie Lakshmi lorsqu’elle se vu dans l’impossibilité de les enfiler, elle les rangea donc à contre cœur et se retourna vers Khaal. Celui-ci lui caressa l’épaule en signe de consolation.

-‘’ Avant de nous rendre aux forges, je dois avouer que ces chaînes me donne des envies inassouvis de la veille.’’

Dit-il un sourire charmeur aux lèvres, il releva le menton de sa compagne, ses lèvres rose semblait invitante pour un baiser.

De nature enjôleuse, Khaal s'en donnait à cœur joie de charmer la belle jeune femme avec qui il était maintenant poings liés. Il trouvait la situation très amusante, vu son caractère de bon vivant, il avait bien envie de tester les limites de cette magnifique inconnue, elle parraissait avoir bien du caractère, et cela plaisait énormément à notre homme, il voudrait bien la voir lui faire une crisette typique au genre féminin. Elle semblait aussi avoir de la répartie et d’avoir le même coter joueur que Khaalan. Il sourit à ses réponses, elle lui intima presque l’ordre de la servir vu leur proximité forcer, il l’avait bien cherché, il lui avait servit la réponse sur un plateau d’argent en lui proposant lui-même d’être à son service, si elle le souhaitait si ardemment, il jouerait les princes charmants! À ses propositions de plaisir Idyllique, la jeune femme fit encore preuve d’une grande répartie et se voulut encore une fois très aguichante.

-‘’Je dois avouer aimer la position de force que me donne cette emprise sur vous, et pour ce qui est de boire, vous tombez dans la bonne période du cycle ma chère’’

Il sourit, elle se laissa faire lorsqu’il voulut l’embrasser mais au dernière moment, elle glissa sont index entre leur lèvre et caressa celle du brunet. Il soupira. Elle se contenta de se petit sourire narquois et elle ramassa ses affaires, une fois ceci fait Khaalan enfila ses courroies de cuir foncé ou trônais différentes armes de combats rapprocher et où une arbalète était fixer à son dos. Il ramassa aussi sa précieuse besace et ils furent fin prêts à partir. Elle mena le pas pour quitter les lieux, mais après un petit moment elle s’arrêta et visiblement elle ne savait pas ou elle allait, elle demanda alors à Khaal de prendre les rênes.

Sans lui répondre directement, il se pencha vers l’avant d’une révérence minime et prit le pas, bien qu’il connaissait la ville comme sa poche et que le forgerons était tout prêt il s’amusa à se promener entres les kiosques de la place public. La journée s’annonçait belle, l’air ambiant était sec, l’astre du jour brillait de mille-feux et était positionné dans l’angle du Zénith, dans les rues résonnait le brouhaha animé des festivités et des marchands qui criaient à plein poumons leurs offres soit disant extraordinaire... en fait les prix n’étaient jamais si haut que pendant le temps du grand carnaval de la cité des mers. On remerciait les divinités des océans de nous avoir procuré une mer foisonnante de poissons et d’autres nutriments. La tradition voulait que l’on organise une grande fête qui durait 7 jours et 7 nuits, les rues restaient en éveille toute la semaine, ne voyant plus le temps passé, la débauche était le cœur du thème, alcool et nourriture était servie au grand air à qui en demandait. C’était la semaine préféré de Khaalan dans le cycle. Il s’arrêta devant un kiosque artisanal, et acheta deux masques de carnaval, un blanc serti de rubis pour lui et un noir sertit d’or et ornée d’une grande plume de pan pour sa compagne, il lui offrit aussi une écharpe dans les même teinte que l’autre présent pour lui faire oublier son manque d’accessoire.

-‘’voila, nous passerons ainsi pour des joyeux lurons du festival un peu débridés’’

Dit-il en montrant son poignet, puis il sourit et reprit sa route. Passant au milieu d’une piste de danse improviser par des musiciens locaux, l’ondalien tira sa compagne par la main et comme elle n’avait pas beaucoup le choix de suivre, il l’entraina dans une danse local très enjoué.

Au fil des pas qu’effectuaient nos deux danseurs, tout en suivant le rythme et en tapant la mesure, la journée filait à toute allure. Les gens ne cessait d’aller et de venir, les commerces locaux avait peine à fournir la demande, la joie et la gaité fusaient de partout. Régnait sur la Forteresse des Ondaliens une atmosphère conviviale et accueillante, tous étaient conviés aux festivités peut-importe leur race, tout ceci était très bon pour le commerce fleurissant de la région et pour l’épanouissement de l’image de la cité. Les danses aux rythmes tous plus entrainant les un que les autres ce succédait, ayant été prit dans cette joyeuse farandole, Khaal ne vit pas les heures défilées.

C’est lorsque sa compagne ce réveilla la première de cette douce fantaisie, qu’il réalisa à quel point le coucher de soleil était magnifique en cette période bénie des dieux, alors que les premières étoiles faisait leur apparition, le ciel se teintait d’un violet indescriptible et d’un bleu sombre majestueux, le soleil quant-à lui, dardait ses derniers rayons rosâtres et orangés, mourant peu à peu au crépuscule. Alors qu’il était plongé dans ces réflexions, Lakshmi le ramena tout droit à la réalité, avant qu’il n’ait pu rétorquer quoi que ce soit, elle avait déjà prit la direction des forges et cela d’un pas décisif. Il se laissa traîner docilement même s’il se doutait de sur quoi il allait tomber.

Bien évidemment, ils se retrouvèrent vite devant un panneau où trônaient les écriteaux ‘’FERMÉ’’. Le brunet soupira puis se passa une main dans les cheveux. Il haussa finalement les épaules et puis après, la compagnie de la jeune femme était plus qu’agréable, elle ne fessait pas qu’être belle, elle dansait extrêmement bien et elle semblait aussi avoir reçus une bonne éducation, ce qui lui donnait beaucoup plus de prestance que les autres femmes des environs. Il s’apprêtait à rebrousser chemin mais devant la mine déconfite et la question presque implorante de la belle jeune femme, Khaalan n’eu d’autres choix que d’essayer de frapper.

Un homme à la stature encore plus imposante que l’ondalien ouvrit la lourde porte de chêne, il avait un de ces regards à vous glacer la sang… Puisqu’il n’avait pas l’air très bavard, c’est le voleur qui prit la parole le premier.

-‘’Excusez moi, nous aurions besoin de faire casser cette chaine, et par pitié ne posez pas de question mon brave’’ dit-il en levant le poignet pour faire tinter la chaine en question et les bracelets d'un métal très spécial.

-‘’Mmmmhhh, vous semblez dans un beau merdier, mais malheureusement c’est écrit FERMÉ, non mais vous savez combien de temps il faut pour faire monter la temprature d'une forge vous? Revenez demain et peut-être pourrais-je vous aider’’ Ricana-t-il en leur claquant la porte au nez.

Khaalan tapa de son poing dans le mur adjacent à la porte, il avait bien envi d’aller régler son compte à cette abrutis, il pesta de rage, mais malheureusement il ne voulait pas mettre sa compagne dans de beaux draps, seulement dans ses draps à lui… Il desserra lentement les poings alors que ses jointures commencèrent à blanchir. Il s’inclina légèrement devant la céleste brunette et s’excusa

-‘’Pardone me, bella dona, je n’aurais pas du perdre mon sang froid devant vous, il se trouve donc que nous soyons encore liée pour une nuit c’est peut-être un signe du des…’’

Il se releva et le son des cors résonna dans la nuit, les habitants commencèrent à allumer les grandes torches et à garnir les tables de la place centrale d’un grand buffet aux mets variés et aux fumets plus appétissant les uns que les autres. Le jeune homme sourit et entraina sa compagne à sa suite, il lui tira la chaise et s’assit à son tour. Il prit quelque feuille d’algue et étala dessus des légumes, des crevettes et du riz, qu’il roula habillement en un long cylindres qu’il retrancha en plus petites portions, il en offrit à Lak.

-‘’Spécialité locale, je suis sur que vous ne serrez pas déçus’’

Dit-il tout en se régalant des produits typiquement Ondalien. Puis il reprit :

-‘’Cette situation n’est pas pour me déplaire, mais je dois avouer me questionner sur le comment nous en sommes arrivés à être menotter tout les deux… mes souvenirs sont tellement flous… Apport votre indescriptible beauté, il n’y a aucun détails qui me viennent à l’esprit…’’

Les immenses tables servant à accueillir les citoyens d’Ekestrim et les touristes qui se joignaient à la grande fête, étaient disposées en une géante forme de U. Au centre de ces tables brillait un feu de joie continue qui permettait de réchauffer les cœurs et de tenir loin les moustiques. Les danses folkloriques avait reprit tout autour de l’incomparable brasier. Lakshmi répondit de manière évasive aux interrogations de son compagnon, elle lui avoua elle aussi n’avoir de souvenir que de lui et emmena deux hypothèses intéressantes, mais elle décida qu’il ne fallait pas s’en préoccuper ce soir et qu’ils devaient plutôt en profiter pour s’amuser.

Très bien, il n’y avait rien que Khaal ne sache faire de mieux que s’amusez, ça, et autre chose. Alors qu’elle l’attira dans la ronde, il lui prit à son tour la main et profita de leur anonymats pour se laisser allez tout simplement, ils étaient deux étrangers qui se donnait la chance de se connaitre l’instant d’une nuit. Alors que la lune était bien haute dans le ciel, l’ondalien s’arrêta subitement de danser, comme happer par la foudre. Il regarda la belle jeune femme et lui prit de nouveau la main, la regardant droit dans les yeux il lui dit :

-‘’J’avais oublié quelque choses de très important, vous devez absolument me faire confiance et comme nous n’avons pas beaucoup le choix, vous devez venir avec moi’’

Il n’avait pas beaucoup de temps pour s’expliquer, sinon ils seraient en retard, il prit donc la jeune femme dans ses bras et se mit à courir, sortant de la ville il ne s’arrêta pas de suite. Il continua sa course jusqu'à une petit chaumière recluse du reste de la cité. Il déposa enfin sa compagne par terre et sans plus d’explication, il leva le poing pour toquer à la porte mais avant que se fut fait ils entendirent.

-‘’entre Khaalan, nous allons être en retard, tu me présenteras ton amie une fois à destination.’’

Il émit un rire franc et ouvrit la porte laissant Lak entrer la première, les femmes d’abord disait le dicton. Dans la petite habitation, une femme d’une soixantaine de cycles attendait les deux jeunes gens. Elle se contenta de les saluer d’un signe de tête puis elle montra de la main une imposante besace signifiant au jeune homme de la porter pour elle. Elle sourit et pencha la tête vers la droite

-‘’Je suis heureuse que tu ne sois pas en retard… pour une fois… allez le bain est prêt je vais me rendre en éclaireure et préparer l’endroit. Vous pourrez laisser vos vêtements derrière le paravent et me rejoindre avec mes instrument’’

Dit-elle le plus naturellement du monde, n’attendant pas de réponse, elle prit deux trois bidules léger et fila sans demander son reste. Khaal se retourna vers la belle créature, il déposa ses mains sur ses propres hanches, cherchant comment lui expliquer tout ça:

-‘’Écoutez bella dona, je sais que les évènements sont quelques peu étrange mais il faut absolument que vous participiez, je suis très étonné qu’elle laisse une troisième personne se joindre à cette cérémonie sacré, nous devons nous purifié et remercier les créateurs pour toutes la bonté dont il font preuve, c’est un grand honneur qu’elle vous fait’’

Sachant que l’heure tournait, Il enleva ses ceinturons, ses bottes de cuir, ses pantalons et finalement sa toge qu’il du déchirer du côté droit en raison de la chaine qui le retenait. Il entra ensuite dans la baignoire dont l’eau était agréablement chaude et ou des pétales de fleur flottaient librement. Il sourit de bien-être, les huiles essentielles ajoutaient un parfum doux et léger à l’eau. Une fois bien propre, il se sécha finalement et après avoir récupérer les objets du rituel, ils purent rejoindre la vieille dame qui avait déjà tracé et purifier le cercle, elle attendit que les jeunes gens soient installer dans celui-ci avant de le refermer. Elle les invita à s’assoir et disposa ses objets sacrés avant de commencer ses incantations, elle demanda à Khaal de faire tomber l’a pluie qui purifie, et elle fit bruler de la sauge dans un bol de terre cuite.

Le jeune homme s’exécuta, il transforma son corps en brume, on reconnaissait encore ses traits mais son corps était maintenant vaporeux. Mais oui pourquoi n’y avait-il pas pensé avant! Il regarda son poignet mais le bracelet de métal y était toujours fixer, il essaya de le faire tomber en vain, il y avait vraiment quelque chose d'étrange avec cette chaine!!! La prêtresse n’en fit pas grand cas et elle se racla la gorge lui intimant de continuer, ce qu’il fit. Il joua avec l’humidité de l’air pour créer au dessus d'eux un léger nuage d’où tomba une fine pluie. Il rematérialisa son corps et frissonna au contact de l’eau fraîche sur sa peau nue. L’ondalienne continua de déblatéré ses paroles incompréhensibles dîtes dans une langue très ancienne et éteinte. Elle tendit alors une main vers l’homme et l’autre vers la femme, qui devait en faire de même mutuellement. La vieille fut prise d’un spasme et ses yeux devinrent plus dorés et éclatant que la plus pure des ors, sa voix se changea et devin grave et forte, elle résonnait en échos de manière céleste.

-‘’Lakshmi, princesse de thorgal, les chaînes qui vous tiennent tout deux prisonniers viennent de votre contrée natale, sur votre chemin se dresserons des ennemis puissant, ce métal est issue de la même magie que la votre, seul celui qui construit peut détruire’’

La vieille dame exhala un long souffle et revint ensuite à elle. Elle s’entailla la paume et versa son sang dans une coupe qu'elle mélangea vin, elle demanda ensuite aux deux individus de le boire et pendant qu’ils se désaltéraient, elle passa au dessus de leur tête une plume enduit de la cendre de sauge. Elle prit alors la parole en indiqua qu’elle ne voulait pas de réponse :

-‘’prenez ma demeure pour la nuit, j’ai d’autres offrandes à faire jusqu'à l’aube, profiter de tout ce qui ci trouve, fruit frais, alcool capiteux et couverture chaude, il n’y a peut-être qu’un seul lit mais celà devrait suffire’’

Ajouta-t-elle d’un ton moqueur, puis elle se replongea dans une profonde méditation, Khaalan se courba devant elle avant de repartir en direction de la chaumière.